
La colère est une émotion vivante. Mais dans le corps d’une femme, elle est souvent réprimée, camouflée, rejetée. On t’a appris que pour être aimée, il fallait être douce. Que pour être digne, il fallait rester calme. Alors, tu as étouffé le feu. Et il s’est logé en toi.
Pas dans des cris. Pas dans des gestes brusques. Mais dans des tensions chroniques, des douleurs digestives, une fatigue que rien ne soulage.
Et si ta colère n’était pas un problème… mais une tentative de guérison ?
Tu ne ressens pas de colère sans raison. Elle n’est pas « trop ». Elle n’est pas « mauvaise ». Elle est une information. Une alerte. Une énergie qui dit : « Quelque chose a dépassé tes limites. »
Les neurosciences montrent que la colère, si elle est écoutée et canalisée, aide à restaurer l’équilibre émotionnel. Elle active la motivation à protéger, à ajuster, à changer.
Mais si elle est bloquée… elle se retourne contre toi.
Et ton corps paie le prix.
Maux de ventre, oppression thoracique, douleurs dans la nuque ou les mâchoires, compulsions alimentaires, irritabilité constante… Ce n’est pas ton corps qui dysfonctionne. C’est une énergie vitale qui cherche une sortie.
Ta colère ne demande pas à exploser. Elle demande à être entendue.
La colère ne fait pas de toi une femme « mauvaise », instable ou excessive. Elle fait de toi une femme vivante.
Celle qui s’éteint pour ne pas déranger n’est pas plus aimable. Elle est juste plus fatiguée.
Tu peux apprendre à exprimer ta colère sans blesser. À la reconnaître sans t’y noyer. À lui faire une place sans qu’elle prenne toute la place.
Et cela commence par un changement de regard :
Ta colère n’est pas ton ennemie. Elle est ton alliée.
Elle te montre ce qui n’est plus juste, ce qui t’étouffe, ce que tu n’as plus à tolérer.
Quand tu ravales ta colère, tu te contractes. Et cette contraction devient un terrain fertile pour l’épuisement, les troubles hormonaux, les douleurs digestives, les difficultés à poser tes limites.
Tu crois que tu es fatiguée parce que tu en fais trop. Mais souvent, tu es fatiguée de ce que tu retiens.
Le non-dit pèse. Le silence abîme. La surcharge émotionnelle, elle, ne part pas avec le temps. Elle se loge.
Dans ton foie, dans ton ventre, dans ton système nerveux.
Ce n’est pas ta colère le problème.
C’est ce que tu as appris à croire à son sujet.
Tu peux créer un espace intérieur où la colère ne rime plus avec débordement, mais avec vérité.
Un espace où tu l’accueilles avec maturité. Où tu lui parles. Où tu écoutes ce qu’elle veut défendre en toi.
Quand tu fais cela, quelque chose se répare.
Ta respiration s’ouvre.
Ton ventre se relâche.
Ton cœur se remet à battre dans le bon sens.
Tu n’as pas besoin de hurler.
Tu as besoin d’un endroit où tu peux dire : « Stop. Ça ne me convient plus. Je mérite autre chose. »
Et tu peux apprendre à te le dire d’abord à toi-même, dans l’intimité de ton corps, avant de le poser dans le monde.
• Assieds-toi dans un espace calme, les deux pieds au sol. Ferme les yeux, pose une main sur ton cœur, l’autre sur ton ventre. Respire profondément.
• Demande à ta colère : « Que veux-tu protéger en moi ? » Écris la réponse sans censurer. Tu seras surprise de sa sagesse.
• Bouge ton corps : secoue les bras, tape des pieds, marche d’un pas décidé. Laisse l’énergie circuler.
• Prononce ces phrases à voix haute ou intérieurement :
« J’ai le droit d’être en colère. »
« Je peux transformer ce feu en force. »
« Je suis en sécurité avec moi-même, même dans l’intensité. »
• Évite les déclencheurs visuels ou conversationnels tant que la colère est fraîche. Prends d’abord soin de toi.
• Nourris-toi d’images et de paroles qui apaisent : musique, nature, méditations, voix douces.
Tu peux pratiquer le Journal de gratitude corporelle – colère pour rétablir le lien avec cette énergie de manière douce et consciente.
Ou tester l'Exercice express pour apaiser la peur un rituel guidé de 7 minutes pour libérer les tensions et retrouver ton centre.
Et si tu veux être accompagnée pour transformer la colère chronique en source de force intérieure, tu peux réserver une séance de psychothérapie avec moi ...
Tu n’as pas besoin d’avoir honte de ta colère.
Elle est la preuve que tu ressens encore.
Et ce que tu ressens est précieux.
Tu peux transformer cette force en ancrage.
Et revenir à toi.
Là où la vraie paix commence.
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