
La tristesse ne fait pas de bruit. Elle ne crie pas comme la colère, ne panique pas comme la peur. Elle descend doucement en toi, comme un brouillard, comme une pluie intérieure… et parfois, tu n’oses même pas lui donner un nom.
Tu dis que tu es fatiguée. Tu dis que tu n’as plus d’élan.
Mais en vérité, tu es peut-être juste… triste.
Et si cette tristesse n’était pas une faiblesse ?
Et si elle était le signe que quelque chose en toi sait encore ressentir ?
Ce que tu ressens n’est pas une erreur à corriger.
C’est une information. Une demande. Une invitation à ralentir, à pleurer, à te déposer dans un espace où tu n’as rien à prouver.
Les neurosciences affectives montrent que les larmes contiennent des hormones de stress – pleurer, ce n’est pas « craquer », c’est libérer. Mais tu as peut-être appris à retenir. À sourire quand tu avais envie de disparaître.
À dire « ça va » quand tout criait le contraire.
Et à force… tu t’es un peu coupée de toi.
Elle porte les deuils que tu n’as pas eus le droit de faire.
Les séparations silencieuses. Les rêves que tu as abandonnés sans bruit.
Elle porte aussi la fatigue d’avoir été forte trop longtemps.
D’avoir contenu pour les autres. De t’être oubliée dans des rôles qui ne te ressemblaient plus. Et maintenant, ton corps te parle.
Pas avec violence. Mais avec ce voile doux et pesant à la fois… qu’on appelle mélancolie. En médecine chinoise, on dit que la tristesse est l’émotion des poumons, et qu’elle est intimement liée à l’énergie du gros intestin. Lorsqu’elle n’est pas libérée, elle se transforme en fatigue chronique, respiration courte, oppression thoracique, et sensation de vide constant.
Pleurer, dans cette vision, c’est laisser le poumon « pleuvoir » pour le libérer.
C’est purifier, expirer le chagrin et inviter un nouveau souffle.
Tu n’as pas besoin de remonter la pente immédiatement.
Tu n’as pas besoin d’un plan d’action.
Tu as juste besoin d’un peu de silence. De présence. De douceur.
Tu as besoin de respirer dans ce que tu ressens.
Et d’arrêter, juste un instant, de lutter contre toi.
Parce que ce que tu ressens est sacré.
Parce que tes larmes sont un langage.
Parce que ton cœur, même quand il est lourd, continue de battre… et d’aimer.
Si tu ne pleures jamais, si tu fais comme si tout allait bien alors que ton monde intérieur s’effondre, ton système nerveux se fige.
Et ce figement crée des douleurs diffuses, des insomnies, une perte d’appétit ou au contraire des envies irrépressibles de sucré, une envie de disparaître sans en avoir vraiment les mots.
Tu n’es pas dépressive. Tu es peut-être juste déconnectée de ta vérité.
Et cette vérité, elle ne demande qu’à être accueillie.
Pas pour t’y noyer.
Mais pour t’y retrouver.
• Crée un petit rituel quotidien de retour à toi : 5 minutes de silence, une main sur le cœur, une phrase douce : « J’ai le droit de ressentir ce que je ressens. »
• Autorise-toi à pleurer. Choisis un espace sécurisant. Mets une musique douce. Et laisse les larmes couler sans justification.
• Écris à ta tristesse comme à une amie. Demande-lui : « Que veux-tu me dire ? » Écoute sans juger.
• Bouge doucement : étirements lents, balancements, marche en conscience. Le mouvement invite à la libération.
• Nourris ton cœur avec ce qui t’apaise : nature, lectures tendres, voix qui te réconfortent.
• Respire profondément, plusieurs fois par jour, en te concentrant sur l’expiration longue. Cela soutient l’énergie du poumon et libère ce qui pèse sans être exprimé.
○ Télécharge le Journal de gratitude corporelle – tristesse un chemin guidé de 7 jours pour accueillir ce que tu ressens avec tendresse.
○ Pratique l’Exercice express pour libérer la tristesse, un rituel court pour revenir dans ton corps sans t’éteindre.
Ou réserve un moment d’accompagnement thérapeutique pour traverser cette étape avec soutien : réserver une séance de psychothérapie avec moi ...
Tu n’as pas à te justifier. Tu n’as pas à aller mieux pour mériter d’être aimée.
Tu peux être triste… et précieuse. Tu peux pleurer… et rester digne.
Tu peux ralentir… et être toujours en chemin.
Reviens à toi.
Avec douceur.
Avec respect.
Avec vérité.
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