L’avidité : ce trop-plein silencieux qui cache un manque d’amour

Tu manges, tu consommes, tu accumules parfois sans comprendre pourquoi. Ce n’est pas toujours visible. Ce n’est pas toujours « trop » aux yeux des autres. Mais à l’intérieur… il y a ce vide. Cette envie floue. Cette tension insatiable qui te pousse à chercher ailleurs ce que tu n’arrives pas à ressentir ici.

Et tu te juges. Tu te demandes pourquoi tu n’arrives pas à « te contrôler ». Tu te crois faible. Tu te reproches de ne pas être plus sage, plus raisonnable, plus mesurée.

Mais si ce n’était pas un excès de volonté qu’il te manquait ?
Et si c’était un manque de tendresse ?

Tu n’es pas « trop ». Tu es en quête. Ce que ton corps cherche à combler, ce n’est pas un besoin matériel. C’est souvent un besoin de lien, d’écoute, de sécurité, d’amour.

Les neurosciences nous montrent que les compulsions sont souvent des réponses adaptatives du cerveau à un manque affectif. Le système de récompense cherche un apaisement. Un soulagement rapide.

Et parfois, ce soulagement passe par la nourriture, l’achat, l’écran, la stimulation constante…

Ce n’est pas une question de volonté. C’est une question de mémoire émotionnelle.
Ton corps cherche ce qu’il n’a pas reçu à temps.

Et ton rôle aujourd’hui n’est pas de te contrôler.
C’est d’écouter cette faim invisible avec présence et respect.

Tu crois peut-être que tu veux « toujours plus ».
Mais en réalité, ce que tu veux, c’est être rassasiée de ce que tu n’as jamais eu en profondeur : une présence inconditionnelle, une douceur constante, une écoute sans pression.

Et ce manque, il ne se voit pas.
Il ne crie pas toujours.
Mais il te pousse à remplir l’espace. À t’occuper. À consommer. À ne pas t’arrêter.

Car si tu t’arrêtes… tu ressens.
Et ce ressenti, tu as appris à en avoir peur.

Mais c’est justement là que tu peux te retrouver.
Pas dans le vide que tu redoutes.
Mais dans l’espace que tu peux enfin te donner.

Il est temps de faire la paix avec cette part de toi qui a trop pris, trop cherché, trop voulu. Elle n’est pas un échec. Elle est une survivante. Elle a essayé de te protéger.
Elle a cherché à t’apaiser. Et même si ses stratégies ne sont pas toujours les meilleures… elles étaient les seules que tu connaissais. Aujourd’hui, tu peux choisir autrement. Pas en luttant contre toi.
Mais en te rapprochant de toi.

• Lorsque tu ressens une envie incontrôlable de manger, d’acheter, de combler, respire profondément. Et demande-toi : « De quoi ai-je vraiment besoin, ici et maintenant ? »

• Écris une lettre à ta part avide. Dis-lui que tu comprends. Que tu es là. Que tu ne la rejettes plus.

• Remplace le mot "contrôle" par "connexion". Chaque fois que tu veux te maîtriser, choisis plutôt de t’écouter.

• Pratique un rituel de présence corporelle : assieds-toi, respire, pose tes mains sur ton ventre et ton cœur. Dis-toi :
« Je mérite d’être nourrie de douceur, pas de pression. »

• Nourris-toi d’expériences sensorielles simples : toucher, odeurs, sons, mouvements doux. Cela calme le système nerveux sans passer par la compulsion.

○ Télécharge le Journal de gratitude corporelle – avidité pour comprendre et transformer ce besoin de combler par plus de présence.

○ Pratique l'Exercice express “Libérer l’avidité” un rituel doux pour apaiser les compulsions et revenir à ton corps.

○ Et si tu veux explorer en profondeur les racines émotionnelles de tes comportements excessifs, réserve une séance de psychothérapie avec moi ...

Tu n’as pas besoin d’être parfaite.
Tu as besoin d’être nourrie. Aimée. Accueillie.
Et cela commence par toi.

L’avidité se calme quand l’amour se pose.
Reviens à toi.
Tout doucement.