Quand le poids que tu ressens n’est pas dans ton corps, mais dans ton histoire

Quand le poids que tu ressens n’est pas dans ton corps, mais dans ton histoire

Tu as essayé plusieurs approches.
Changer ton alimentation. Réduire les excès. Ajouter du mouvement.
Tu t’es éduquée sur ce qu’il faut éviter, ce qu’il faut consommer.
Mais malgré tous ces efforts, quelque chose reste bloqué.
Le poids ne cède pas.
La digestion reste instable.
La sensation d’être lourde, gonflée, comme enfermée dans un corps qui ne répond plus, persiste.

Et si ce n’était pas ton corps qui te résistait ?
Et si ce qui pèse en toi n’était pas ce que tu manges… mais
ce que tu ressens en silence depuis trop longtemps ?

La culpabilité est un poids invisible, mais profondément métabolique

La culpabilité n’a pas d’odeur, pas de saveur, pas de texture.
Mais elle s’infiltre dans chaque bouchée.
Elle se glisse dans tes repas, dans tes fringales, dans tes compensations.
Elle est dans ce moment précis où tu manges… non pas parce que tu as faim, mais parce que tu te sens vide, nerveuse, tendue, ou simplement
coupable d’exister avec ce corps-là.

Et ensuite, elle revient — souvent plus forte encore — juste après avoir mangé.
Comme un juge intérieur qui vient commenter ce que tu viens d’avaler.
Et cette voix-là… elle n’a rien de nutritionnel.
Elle est
émotionnelle, conditionnée, ancienne.

Ce n’est pas un problème de volonté. C’est une réaction automatique.

Ce que l’on appelle souvent un "manque de discipline" ou une "mauvaise gestion alimentaire" est, bien souvent, le résultat d’un automatisme neuro-émotionnel.
En neurocognitivisme, on comprend que
le cerveau n'agit pas toujours avec logique, mais selon des mécanismes d’adaptation ancrés.

Quand une émotion inconfortable apparaît — tristesse, solitude, insécurité, rejet — ton système limbique (la partie émotionnelle du cerveau) cherche à réduire la tension le plus rapidement possible.
Et pour cela, il active un automatisme :
manger.
Non pas pour te nourrir, mais pour
réduire le malaise intérieur.

Le problème n’est donc pas la nourriture.
C’est
le lien inconscient entre tes émotions, tes anciennes blessures, et ta façon d’y répondre aujourd’hui.

Ton corps ne se défend pas contre toi. Il te protège.

Et s’il stockait parce qu’il se sent menacé ?
Et s’il ralentissait sa digestion parce que tu vis, en sourdine, dans un état de
survie intérieure permanente ?
Et si ton poids actuel était une
trace corporelle de stress non libéré, de culpabilité non digérée, de tension intérieure jamais accueillie ?

Tu vois, le corps ne triche pas.
Il ne se “venge” pas.
Il
exprime ce que tu n’as pas encore pu entendre.

Et tant que la culpabilité domine le dialogue avec ton assiette, ton système digestif ne peut pas se relâcher.
Et sans relâchement, il ne peut ni assimiler, ni brûler, ni éliminer correctement.

Ce que tu crois être de la faiblesse est souvent une mémoire émotionnelle

Peut-être as-tu grandi dans un environnement où on ne valorisait pas le plaisir.
Où prendre soin de toi était vu comme un luxe, où ton apparence comptait plus que ton intériorité, où ton besoin de douceur était mal vu.
Alors tu as appris à
tenir, contrôler, compenser.
Et aujourd’hui, sans même t’en rendre compte, tu portes cette culpabilité dès que tu t’écoutes, dès que tu t’arrêtes, dès que tu fais un choix pour toi.

Tu manges... et tu te punis intérieurement.
Tu veux prendre soin de toi… mais tu te juges dès que tu échoues.
Et tu appelles ça un problème de poids, alors que c’est un
problème de regard.

Le poids ne part pas avec le contrôle. Il part avec la réparation.

C’est quand tu t’autorises à ressentir sans te juger,
Quand tu manges avec présence, même imparfaitement,
Quand tu transformes cette voix intérieure critique en espace d’écoute,
Que ton système nerveux
sort de l’alerte,
Et que ton corps, enfin, peut
lâcher ce qu’il retenait.

Quelques gestes simples pour désactiver la culpabilité digestive

– Avant de manger, pose une main sur ton cœur et une sur ton ventre, et dis :

« Je mérite ce moment, même si je ne suis pas parfaite. »

– Observe les moments où tu manges pour remplir une émotion. Que cherchais-tu à calmer ? Quelle émotion n’a pas été entendue ?

– Note chaque soir un moment où tu as respecté ton rythme ou ton besoin, même minuscule. Cela renforce la zone du cerveau associée à l’auto-régulation.

– Répète lentement cette phrase à voix basse après un repas :

« Ce que je viens de manger est reçu avec respect. Mon corps n’est pas un ennemi. »

Tu ne peux pas faire la paix avec ton corps tant que tu es en guerre avec toi-même.

Et la digestion, au fond, commence bien avant l’assiette.
Elle commence dans
l’espace que tu t’offres.
Dans
la sécurité que tu reconstruis.
Dans
la tendresse que tu réapprends.

Pour accompagner cette reconnexion au corps émotionnel :

– Tu peux écouter une pause guidée pour libérer la culpabilité liée à la nourriture ou au corps ;
– ou explorer une des outils thérapeutiques : journaux, méditations, outils express à ton rythme.

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Réalisé par Yann SEKPON