
Il arrive que la fatigue ne soit pas liée à un manque de sommeil ou à une carence alimentaire, mais à quelque chose de plus subtil : un dérèglement hormonal.
Beaucoup de femmes décrivent cette fatigue comme une énergie en « montagnes russes » : certains jours, elles se sentent capables de tout, puis, sans prévenir, elles s’effondrent.
Les hormones dirigent une grande partie de notre vitalité. Cortisol, thyroïde, estrogènes, progestérone… chacun de ces messagers invisibles influence notre énergie, notre humeur, notre concentration. Lorsqu’ils se déséquilibrent, la fatigue devient profonde, diffuse et difficile à comprendre.
Comment reconnaître ce type de fatigue ? Voici quelques indicateurs fréquents :
Énergie en dents de scie : tu passes de phases d’hyperactivité à des moments d’effondrement total.
Sommeil perturbé : difficultés d’endormissement, réveils nocturnes, sensation de ne pas récupérer.
Brouillard mental : difficultés de concentration, mémoire floue, lenteur intellectuelle.
Variations de température : sueurs nocturnes, frilosité, bouffées de chaleur.
Humeur instable : irritabilité, anxiété, tendance à la mélancolie.
Poids qui fluctue malgré une alimentation stable.
Ces symptômes sont autant de messages : tes hormones demandent de l’attention.
1. Le cortisol et les glandes surrénales
Le cortisol est l’« hormone du stress ». À petites doses, il est utile : il nous aide à nous lever le matin, à réagir à un danger, à nous adapter.
Mais sous stress chronique, les surrénales produisent du cortisol en excès, puis s’épuisent.
Résultat : fatigue profonde, hypersensibilité au stress, difficultés à récupérer.
2. La thyroïde, chef d’orchestre du métabolisme
La thyroïde régule la vitesse de tous les processus du corps. Quand elle est ralentie (hypothyroïdie), tout devient plus lent : digestion, concentration, énergie. Quand elle est trop stimulée (hyperthyroïdie), l’organisme brûle ses réserves trop vite → épuisement rapide.
3. Les variations hormonales féminines
Cycle menstruel, pré-ménopause, ménopause… À chaque étape, les fluctuations d’estrogènes et de progestérone influencent énergie, sommeil et humeur.
Ces changements sont naturels, mais s’ils sont trop brusques ou mal accompagnés, ils provoquent une fatigue intense.
1. Alimentation qui stabilise
Favorise une alimentation à index glycémique bas (légumineuses, céréales complètes, légumes) pour éviter les pics d’insuline qui dérèglent les hormones.
Introduis des protéines de qualité à chaque repas pour nourrir les neurotransmetteurs et stabiliser l’énergie.
Consomme des bonnes graisses (avocat, noix, huile de lin, sardines) : elles sont essentielles à la fabrication des hormones.
Évite l’excès de café, d’alcool, de sucre : ils perturbent directement cortisol et insuline.
2. Plantes adaptogènes
En naturopathie, certaines plantes sont précieuses pour aider le corps à s’adapter au stress et réguler les surrénales :
Ashwagandha : réduit le cortisol, favorise le sommeil profond.
Rhodiola : augmente la résistance au stress, améliore la concentration.
Maca : soutient les équilibres féminins, énergie et libido.
Ginseng : tonique global, mais à utiliser avec prudence chez les personnes sensibles.
3. Soutenir la thyroïde
Apporte de l’iode naturel (algues marines comme la nori ou la wakame).
Pense au sélénium (noix du Brésil, graines de tournesol), indispensable à la conversion des hormones thyroïdiennes.
Limite les excès de gluten et de produits industriels, qui peuvent fragiliser la thyroïde.
4. Hygiène de vie et gestion du stress
Mets en place une routine de sommeil régulier (te coucher avant minuit, limiter les écrans le soir).
Pratique la respiration cohérente (5 sec inspiration / 5 sec expiration, 5 minutes, 2 fois par jour). Cela régule directement le système nerveux autonome.
Offres-toi des moments de calme chaque jour, même 10 minutes de marche lente ou de méditation.
5. Écouter ses cycles et ses rythmes féminins
Ton corps change au fil des semaines et des années. Écouter ces cycles est une manière de te respecter :
Observe quand ton énergie est haute et quand elle baisse.
Note tes symptômes autour de tes règles ou en préménopause.
Apprends à adapter ton rythme de vie à ces fluctuations, au lieu de lutter contre elles.
Tes hormones sont comme une musique intérieure. Quand elles sont accordées, tout fonctionne avec fluidité. Mais quand elles se dérèglent, la fatigue s’installe et la vitalité disparaît.
Le premier pas, c’est de reconnaître les signes, de respecter ton corps et de comprendre que cette fatigue a un sens. Elle t’indique qu’il est temps de rééquilibrer ton mode de vie, ton alimentation et ton rapport au stress.
La fatigue hormonale n’est pas une fatalité. Avec des gestes adaptés, une alimentation consciente et des pratiques de recentrage, tu peux progressivement retrouver équilibre et énergie.
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