Ce que tu retiens dans ton ventre quand tu te juges sans arrêt

Ce que tu retiens dans ton ventre quand tu te juges sans arrêt

Tu te demandes peut-être pourquoi ton ventre est toujours tendu.
Pourquoi tu respires court, pourquoi tu te sens gonflée, nouée, inconfortable même quand tu manges sainement.
Tu as ajusté ton alimentation, testé des plantes, peut-être même changé ton rythme de vie…
Et pourtant, quelque chose
reste crispé.

Et si ce n’était pas un problème de digestion au sens strict,
mais un effet secondaire de
la manière dont tu te juges intérieurement, tout au long de la journée ?

Le jugement intérieur n’est pas qu’un bruit mental.

Il devient aussi une tension corporelle.

Une tension qui se loge dans le ventre, dans le plexus, dans le diaphragme.
Parce que lorsque tu vis sous le poids d’une auto-critique constante, ton corps n’a plus d’espace pour se détendre.
Tu es
sur le qui-vive émotionnel, même sans le savoir.
Et ce que tu retiens dans ton ventre, ce n’est pas seulement de l’air, ou des toxines, ou des aliments mal tolérés…

C’est souvent de la culpabilité refoulée, des émotions digérées à moitié, et surtout : une charge invisible, celle de ne jamais te sentir "assez bien".

Tu crois que ton ventre est faible.

Mais en réalité, il est juste épuisé de porter ce que tu ne peux pas encore te dire.

Chaque fois que tu te dis « j’ai trop mangé », « j’ai encore échoué »,
chaque fois que tu te regardes avec sévérité, que tu contractes ton ventre sans t’en rendre compte,
tu bloques la respiration, tu ralentis la digestion, tu coupes le flux vital.

Ce n’est pas un manque de volonté.
C’est un
trop-plein de contrôle.
Et souvent, ce contrôle naît d’un regard que tu poses sur toi :
dur, perfectionniste, exigeant, silencieux… mais toujours présent.

Ce n’est pas ce que tu manges qui t’empêche de te sentir légère.

C’est ce que tu te fais avaler à toi-même à longueur de journée.

Des pensées serrées.
Des peurs de décevoir.
Des comparaisons constantes.
Des injonctions à « bien faire », à « mieux gérer », à « faire attention ».

Et ton ventre, lui, fait ce qu’il peut.
Il essaie de gérer, d’absorber, de réguler…
Mais il n’est pas fait pour
digérer du rejet de soi.

Quand tu commences à changer ton regard intérieur, ton ventre se détend.

Pas parce que tout est résolu.
Mais parce que tu crées un nouvel espace.
Un espace où tu n’as plus besoin de mériter ton apaisement,
où tu n’as plus besoin de te corriger pour avoir le droit d’exister.

Tu laisses descendre la pression.
Tu arrêtes de vouloir « bien faire ».
Et tu te demandes simplement :

« Et si mon corps avait toujours su ce dont j’ai besoin, mais que je ne l’ai pas assez écouté ? »

Tu n’as pas besoin de discipline en plus.
Tu as besoin de sécurité intérieure.
Et cette sécurité ne vient pas d’un menu parfait ou d’une routine stricte,
mais d’un regard que tu te portes… avec douceur, avec patience, avec vérité.

Ce que tu penses de toi a plus de pouvoir que ce que tu manges.
Et parfois, un simple relâchement du jugement peut faire plus pour ton ventre que toutes les cures du monde.

Ce que tu penses de toi a plus de pouvoir que ce que les autres penseront jamais.

Chaque mot intérieur peut être une blessure… ou un baume.

Et aujourd’hui, tu peux choisir un regard qui soutient, au lieu d’un regard qui exige.

Ton ventre te le rendra.

Pour aller plus loin :

Télécharge l’exercice express « Libérer le jugement de soi » (FR ou RO)
Ou explore les pratiques du journal de gratitude corporelle pour déposer les jugements et revenir à ta présence.

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À PROPOS

Que tu débutes ou que tu avances déjà, ces ressources douces et sans pression sont là pour t’accompagner, t’apaiser et te reconnecter à toi-même.

Réalisé par Yann SEKPON